En effet, si certaines compagnies, sur les 57 mises en cause, ont répondu positivement à la mise en demeure de l’association, de nombreux transporteurs aériens continuent de transgresser la réglementation en imposant aux passagers des bons d'achat en guise de remboursement de leur vol annulé.
Certaines compagnies font croire aux consommateurs que la situation particulière de pandémie leur permettrait de ne proposer qu’un avoir. D’autres acceptent de rembourser mais en suspendent le paiement jusqu’à une date indéterminée, voire après la fin de la crise sanitaire, allant à l’encontre des droits des passagers, et font naître un sentiment de défiance qui n’aidera pas au redémarrage du secteur aérien. Car, comme l’a rappelé la Commission européenne, les consommateurs sont aussi victimes de la crise, et certains, confrontés à des problèmes de pouvoir d’achat, ne peuvent accepter un avoir imposé.
Air France par exemple limite le droit au remboursement pour les seuls vols annulés après le 15 mai ce qui porte préjudice aux très nombreux passagers dont les vols ont été annulés depuis le début de la crise. Une discrimination selon la date d’annulation inacceptable, fixée arbitrairement par la compagnie aérienne.
L’UFC-Que Choisir rappelle qu’elle entend défendre le droit des consommateurs d’avoir le choix entre remboursement et bon d’achat, conformément à la réglementation. C’est pourquoi elle engage cette action devant le Tribunal Judiciaire de Paris contre les principales compagnies aériennes qui ne respectent pas ce choix, et demande de contraindre les transporteurs aériens, sous astreinte, à mettre fin à leurs agissements illicites, pour inciter les compagnies à se mettre en règle rapidement
Certaines compagnies font croire aux consommateurs que la situation particulière de pandémie leur permettrait de ne proposer qu’un avoir. D’autres acceptent de rembourser mais en suspendent le paiement jusqu’à une date indéterminée, voire après la fin de la crise sanitaire, allant à l’encontre des droits des passagers, et font naître un sentiment de défiance qui n’aidera pas au redémarrage du secteur aérien. Car, comme l’a rappelé la Commission européenne, les consommateurs sont aussi victimes de la crise, et certains, confrontés à des problèmes de pouvoir d’achat, ne peuvent accepter un avoir imposé.
Air France par exemple limite le droit au remboursement pour les seuls vols annulés après le 15 mai ce qui porte préjudice aux très nombreux passagers dont les vols ont été annulés depuis le début de la crise. Une discrimination selon la date d’annulation inacceptable, fixée arbitrairement par la compagnie aérienne.
L’UFC-Que Choisir rappelle qu’elle entend défendre le droit des consommateurs d’avoir le choix entre remboursement et bon d’achat, conformément à la réglementation. C’est pourquoi elle engage cette action devant le Tribunal Judiciaire de Paris contre les principales compagnies aériennes qui ne respectent pas ce choix, et demande de contraindre les transporteurs aériens, sous astreinte, à mettre fin à leurs agissements illicites, pour inciter les compagnies à se mettre en règle rapidement
Les compagnies mises en cause
Air France - Lufthansa - Lufthansa - Tunisair - KLM - Ryanair – Volotea - Air Caraïbes – Norwegian -
Air Austral - Transavia France - Air Algérie - Turkish Airlines - Emirates - Air Europa - Vueling Airlines -
Air Corsica - TAP Air Portugal - Corsair - Air Transat
Air Austral - Transavia France - Air Algérie - Turkish Airlines - Emirates - Air Europa - Vueling Airlines -
Air Corsica - TAP Air Portugal - Corsair - Air Transat