Marseille : Congrès Mondial de la Nature…



On ne compte plus le nombre de réunions, colloques, séminaires et congrès sur la nature, le réchauffement climatique, l’avenir de notre planète… A la fin de ses débats, la seule impression que vous en avez, c’est que rien ne change, et vous en ressortez avec un
goût amer...



© Dominique Marché
Ma question en abordant ce congrès était de savoir si cela ne serait qu’un énième rendez-vous de discussions sans autre but que d’attendre le prochain.
Je fus invité par Provence Promotion au Club Pernod Ricard pour rencontrer lors du congrès les grands acteurs économiques du territoire. Présents également, les start-up « disruptives » travaillant pour la préservation de l’environnement.
Ce rendez-vous était l’occasion  de comprendre, non seulement l’urgence mais également les solutions alternatives à la situation que nous vivons de pollution et de changement climatique extrême…

© Dominique Marché

Avec la présence de l’institut Océanographique Paul Ricard, ainsi que du chercheur Heimburger-Boavida de l’institut Méditerranéen d’Océanologie d’Aix-Marseille, les urgences furent posées, effondrement de la biodiversité marine ( près d’un million d’espèces animales et végétales risquent de disparaître dans les prochaines décennies), quasiment toutes les espèces marines sont polluées au mercure, plus le rejet des eaux usées non traitées, des plastiques et métaux lourds qui favorisent un recul de la vie sur les côtes pour de nombreuses années…
© Dominique Marché

La liste serait sans fin pour faire le constat de notre impact environnemental dû en grande partie aux contraintes que nous créons sur notre planète et qui amènent, le vivant à disparaître. Le politiquement correct voudrait « empreinte carbone », nous en sommes arrivés au point où l’équilibre entre la population mondiale et la capacité à pouvoir la nourrir est totalement dépassée. Alors quelles sont les solutions ?…
 
Ce congrès, a permit de comprendre avec ses intervenants, que les nouvelles technologies seront indispensables au changement que nous devons amorcer pour réduire nos pollutions, Provence Promotion propose à de nombreuses « start-up » de faire leurs implantations sur le territoire de la Métropole, elle se charge de l’ensemble des démarches, de la recherche des locaux et des connections auprès des partenaires financiers afin de créer une véritable dynamique. Chaque année, 7 à 8 porteurs innovant sont accueillis sur le territoire, cela place Marseille parmi l’une des villes les plus novatrices dans ce secteur d’activité.

© Dominique Marché

L’exemple de la société PLASTYPUS CRAFT, cette start-up crée des bateaux semi-submersibles, intelligents, connectés qui avec son programme « Océan data » répertorie les pollutions marines, permettant également de récupérer les pollutions de plastiques en mer. ERANOVA avec « Alguex », et son installation sur Port-Saint-Louis-du-Rhône, transformant les algues vertes d’échouage en plastique, Aqua éco pour le recyclage des eaux usées des navires de croisières et de transports, sans oublier le Port Autonome de Marseille avec l’électrification des quais, afin de réduire le CO2 lors de l’utilisation du fioul des navires lors de leurs stationnements, ce sont des exemples parmi de nombreux autres, cela montre la volonté de faire évoluer les choses.

© Dominique Marché
L’innovation passe également par la culture, et l’ingénieux système des fermes verticales. Ces cylindres de 7 mètres de haut favorisent la culture de plantes comme les fraises, les tomates… avec un très haut rendement pour une utilisation de seulement 10 litres d’eau contre 150 litres pour des cultures classiques. Une solution évidente lorsque la demande d’eau devient de plus en plus importante.
 
De nombreuses start-up existent et émergent face à l’urgence de notre situation. Il faut les valoriser d’autant plus que la COP26, n’a pas produit l’électrochoc que l’on pouvait espérer et l’on se trouve face à un nouveau constat d’impuissance dans la lutte contre le réchauffement climatique, de plus en plus incontrôlable.
 

Il ne peux plus y avoir de discussions, mais des actions, et le congrès Mondial de la Nature de Marseille, indique le chemin à suivre avec des engagements concrets...
Pour prendre vraiment conscience de la nature à préserver, il vous suffit de découvrir les 255 KM de littoral, les 300 spots de plongés, mais également les 137 aires protégées avec plus de 8 800 espèces recensées, cela est essentiel pour comprendre la richesse et la fragilité de cet écosystème exceptionnel.
Au delà des négociations engagées entre pays, nous avons tous un rôle à jouer pour notre environnement, alors n’oublions pas de le respecter…   
Notre futur est dans la nature, « Good time from a good place »*
 
*Pernod Ricard & Institut Paul Ricard océanographique
 
www.institut-paul-ricard.org
www.investinprovence.com
fa.bertrand@platypuscraft.com
 
Dimanche 21 Novembre 2021
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