
Place de la République - © Sylvain Razorimages
Un peu d’histoire
L’implantation de la ville, à la Préhistoire, se trouve sur la colline de la Roche. En 1226 apparaît la première mention d’un château qui change d’apparence à partir des grands travaux entrepris au cours du XVI° siècle. Le site est transformé en forteresse à partir de 1640, sous le règne de Louis XIII, dans des proportions beaucoup plus grandes par Vauban, débutés en 1687 et achevés en 1705. Des travaux qui se concentrent sur la Vieille Ville, dont le système défensif est totalement repensé et modernisé. Avec cette transformation, Belfort, devenue française en 1648, devient une ville de garnison ! Vauban lui donne ses lettres de noblesse en édifiant un pentagone fortifié comprenant quatre ouvertures. Deux destinées à la circulation (les Portes de France et de Brisach) et deux autres pour le canal régulant le cours de la Savoureuse, la rivière qui traverse Belfort. Il renforce également le château médiéval dont la Tour des Bourgeois est le seul vestige, pour en faire une véritable Citadelle. Selon Vauban, une ville assiégée doit tomber dans les quarante jours, sinon le siège est inutile ! L’ensemble de la Citadelle qualifiée de « forteresse imprenable » s’étend sur 14 hectares, est classée monument historique depuis 1907 et, a été désignée, en 2020, monument préféré des Français.
L’implantation de la ville, à la Préhistoire, se trouve sur la colline de la Roche. En 1226 apparaît la première mention d’un château qui change d’apparence à partir des grands travaux entrepris au cours du XVI° siècle. Le site est transformé en forteresse à partir de 1640, sous le règne de Louis XIII, dans des proportions beaucoup plus grandes par Vauban, débutés en 1687 et achevés en 1705. Des travaux qui se concentrent sur la Vieille Ville, dont le système défensif est totalement repensé et modernisé. Avec cette transformation, Belfort, devenue française en 1648, devient une ville de garnison ! Vauban lui donne ses lettres de noblesse en édifiant un pentagone fortifié comprenant quatre ouvertures. Deux destinées à la circulation (les Portes de France et de Brisach) et deux autres pour le canal régulant le cours de la Savoureuse, la rivière qui traverse Belfort. Il renforce également le château médiéval dont la Tour des Bourgeois est le seul vestige, pour en faire une véritable Citadelle. Selon Vauban, une ville assiégée doit tomber dans les quarante jours, sinon le siège est inutile ! L’ensemble de la Citadelle qualifiée de « forteresse imprenable » s’étend sur 14 hectares, est classée monument historique depuis 1907 et, a été désignée, en 2020, monument préféré des Français.
Le général Haxo et Denfert-Rochereau, en 1820 et 1870, apportèrent chacun leurs modifications à la Citadelle de Vauban. Ils firent de l’auguste bâtisse, une forteresse moderne qui se rendit célèbre en 1870 durant la guerre franco-allemande, au cours de laquelle les belfortains résistèrent héroïquement. Néanmoins, afin de répondre aux progrès de l’artillerie et alors que l’Alsace-Moselle sont annexées, le général Séré de Rivières est chargé d’établir un plan de fortifications très puissant afin de sécuriser le territoire. Une ceinture fortifiée au Nord de la Franche-Comté est ainsi élaborée, pour protéger la Trouée de Belfort , - la seule plaine à relier les vallées du Rhin et du Danube avec celle du Rhône-! Autour de la place forte de Belfort, elle comprend une vingtaine de forts, érigée entre 1873 et 1911.
À la veille de la première Guerre Mondiale, les forts ne sont pas tous en état de combat. Dès le début du conflit de nombreux travaux sont engagés pour rendre ceux-ci opérationnels et fermer la trouée de Belfort à une possible invasion allemande depuis le sud de l’Alsace !!!
Découverte de 2 forts
Fort de Giromagny, baptisé « Dorsner, » général du 1er Empire : Ce fort se présente comme un gros massif de terre protégé par un fossé en trapèze, sur une surface de, 2,5 hectares. Prévu pour loger 600 hommes, il abritait, à l’origine une puissante artillerie d’action lointaine.

Fort Giromagny - © MSC Pictures
Lors de la Grande Guerre, le front se stabilisa à 25 km de Giromagny, évitant au fort d’avoir à subir l’épreuve du feu. En revanche, au cours de la seconde guerre mondiale, il est pris par les Allemands qui firent sauter les tourelles et réquisitionnèrent toutes les pièces métalliques afin d’approvisionner les fonderies du 3ème Reich. À leur départ, en 1944, ils firent sauter l’entrée avec le pont levis. Depuis 1990, les bénévoles de « l’Association du Fort Dorsner » mettent toute leur énergie pour restaurer, entretenir cet ouvrage et en assurer sa promotion. En juillet et août, arrêtez-vous pour une visite des entrailles du fort. Et pourquoi pas pour une découverte insolite de nuit, à la lampe à pétrole ? franchementforts.fr
Fort de Bessoncourt, baptisé « Sénarmont », général du 1er Empire. Ce grand fort de calcaire, de plan pentagonal pouvant accueillir plus de 650 hommes et une trentaine de pièces d’artillerie a été construit pour interdire l’accès aux routes de Colmar, de Bâle, ainsi qu’à la voie ferrée de Mulhouse. Il est représentatif des forts des années 1880, dans lesquels l’artillerie d’action lointaine et celle de défense rapprochée sont rassemblés sur le rempart bordant le fossé.

Fort Bessoncourt - © MCS Pictures
Mais peu de temps après sa construction, il est déjà dépassé et doit faire l’objet de modifications. Il est d’ailleurs l’un des rares forts a avoir été constamment à la hauteur des progrès techniques. En 1908-1909, deux tourelles pour canons de 75 et deux tourelles de mitrailleuses y sont installées. Pendant la Première guerre mondiale, il sert d’hôpital. Les modernisations successives dont il a bénéficié donnent au fort de Sénarmont une physionomie particulière et en font un véritable musée de l’évolution de la fortification française entre 1885 et 1918 ! fort-bessoncourt.fr

La Citadelle - © Studio Intuive
Les forts de la ceinture fortifiée
Fort du Lomont à Chamesol.
La Batterie des Roches à Pont-de-Roide-Vermondans.
Fort Lachaux à Grand-Charmont
Fort de la communauté de communes du Pays d’Héricourt: Fort du Mont-Vaudois à Héricourt.
Fort de la communauté des Vosges du Sud: Fort Dorsner à Giromagny.
Forts du Grand Belfort : La Citadelle, bien sur, les Forts de la Justice, de La Miotte, de l’Otan, des Barres et Lefebvre à Belfort. Fort Sénarmont à Bessoncourt. Fort des basses Perches à Danjoutin. Fort des Hautes Perches à Pérouse. Fort Ordener à Vézelois. Fort du Bois d’Oye à Bermont. L’Ouvrage du Monceau à Valdoie. Fort Ney à Roppe. L’Ouvrage de la Côte d’Essert à Essert. L’Ouvrage de Meroux à Meroux-Moval.
Forts du Pays de Montbéliard: Fort du Mont-Bart à Bavans. Fort du Lomont à Chamesol.
La Batterie des Roches à Pont-de-Roide-Vermondans.
Fort Lachaux à Grand-Charmont
Fort de la communauté de communes du Pays d’Héricourt: Fort du Mont-Vaudois à Héricourt.
Fort de la communauté des Vosges du Sud: Fort Dorsner à Giromagny.

Le Lion de Belfort, sculpture monumentale par Frédéric-Auguste Bartholdi - © Catherine Monbreault
Le Lion de Bartholdi, immanquable félin
Aujourd’hui, c’est le Lion de Belfort dressé sur le flanc ouest de la caserne Haxo, qui fait la renommée de la Citadelle. Cette sculpture monumentale de 22 mètres de long et 11 mètres de haut réalisée de 1875 à 1880 par Frédéric-Auguste Bartholdi veille sur la cité dont il est l’emblème. Avec fierté, il commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870-1871. Un événement marquant pour la ville puisque c’est cet acte héroïque qui lui permettra de rester française !
Pour Bartholdi, le choix de l’emplacement est capital, « Il faut que le monument soit bien en vue et s’identifie à la ville ». Les blocs de grès rose taillés puis assemblés contre la falaise calcaire donnent alors naissance à un animal puissant, symbole de fermeté, de résistance et de vaillance. Dans le paysage parisien, l’on trouve, en plein cœur de la capitale, une réplique du fauve sur la place Denfert-Rochereau. Pour quelle raison ? C’est à cette époque que l’ancienne place d’Enfer devient la « place Denfert-Rochereau », en hommage au colonel qui résista à Belfort pendant la guerre de 1870. Cette statue incarne donc le courage, la détermination de ce militaire surnommé le « Lion de Belfort », pour avoir maintenu le siège durant une centaine de jours.
Informations pratiques:
Où se loger ?
Où manger ?
Au Caveau. Ce restaurant, au coeur de la vieille ville est une ode aux gastronomies alsacienne et franc-comtoise. Ce très convivial établissement se niche dans un authentique caveau en sous-sol, où les pierres de grès apparentes et les anciennes poutres en bois créent une ambiance unique et chaleureuse. Réservation recommandée. 27 Bis Grande Rue, 90000 Belfort. aucaveau-belfort.com
L’Atelier Gourmand est un restaurant gastronomique établi dans une ancienne ferme comtoise, autrefois atelier de menuiserie. Le chef Yves Laurent Hervé y propose une cuisine raffinée et inventive, renouvelée chaque mois. Ici, tout est fait maison, y compris le pain, les glaces et les sorbets ! Une expérience culinaire authentique et savoureuse. 27 rue de la Libération, 90200 Grosmagny. atelier-gourmand.com
Restaurant Les Quais, situé au coeur du centre-ville, flanqué de deux terrasses, le long des berges de la Savoureuse. Au programme: des produits frais, une cuisine traditionnelle, un restaurant dynamique. 4, faubourg des Ancêtres, 90000 Belfort. restaurant-lesquais-belfort
Aux Abeilles. Coup de coeur pour ce restaurant et salon de thé, à l’ambiance parisienne, située dans une cour intérieure qui débouchait autrefois sur une galerie d’art. Aujourd’hui, c’est sur la ravissante véranda du restaurant que l’on tombe… Ici, la décoration est pensée avec goût, la nourriture excellente, le service chaleureux et les pâtisseries faites maison, succulentes ! 21, faubourg de France, 90000 Belfort.
Où se loger ?
Hôtel du Tonneau d’Or ****, situé aux portes de la vieille ville. Construit en 1907, il garde de la Belle Époque un décor raffiné, au charme néo-classique. Les chambres spacieuses, jusqu’à 50 m², toutes décorées différemment se trouvent sur trois étages, desservies par un majestueux escalier ainsi que par un ascenceur. L’accueil y est chaleureux et le sommeil garanti. 1, rue Reiset, 90000 Belfort. tonneaudor.fr
Où manger ?
Au Caveau. Ce restaurant, au coeur de la vieille ville est une ode aux gastronomies alsacienne et franc-comtoise. Ce très convivial établissement se niche dans un authentique caveau en sous-sol, où les pierres de grès apparentes et les anciennes poutres en bois créent une ambiance unique et chaleureuse. Réservation recommandée. 27 Bis Grande Rue, 90000 Belfort. aucaveau-belfort.com
L’Atelier Gourmand est un restaurant gastronomique établi dans une ancienne ferme comtoise, autrefois atelier de menuiserie. Le chef Yves Laurent Hervé y propose une cuisine raffinée et inventive, renouvelée chaque mois. Ici, tout est fait maison, y compris le pain, les glaces et les sorbets ! Une expérience culinaire authentique et savoureuse. 27 rue de la Libération, 90200 Grosmagny. atelier-gourmand.com
Restaurant Les Quais, situé au coeur du centre-ville, flanqué de deux terrasses, le long des berges de la Savoureuse. Au programme: des produits frais, une cuisine traditionnelle, un restaurant dynamique. 4, faubourg des Ancêtres, 90000 Belfort. restaurant-lesquais-belfort
Aux Abeilles. Coup de coeur pour ce restaurant et salon de thé, à l’ambiance parisienne, située dans une cour intérieure qui débouchait autrefois sur une galerie d’art. Aujourd’hui, c’est sur la ravissante véranda du restaurant que l’on tombe… Ici, la décoration est pensée avec goût, la nourriture excellente, le service chaleureux et les pâtisseries faites maison, succulentes ! 21, faubourg de France, 90000 Belfort.
les-abeilles.eatbu.com
Pour découvrir Belfort et sa région : www.belfort-tourisme.com/ www.territoiredebelfort.fr/
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